
Il y a des formations qu’on choisit par confort. Par curiosité. Par envie d’ajouter une corde à son arc. Et puis il y a ces chemins qui s’imposent à nous sans crier gare, comme une évidence silencieuse. La sonothérapie, pour beaucoup, appartient à cette deuxième catégorie. Depuis quelques années, les bols chantants, les gongs, les diapasons reviennent sur le devant de la scène. Non pas comme accessoires exotiques, mais comme outils de soin, de reconnexion, d’alignement. Alors… faut-il y voir une tendance passagère ? Ou un mouvement de fond, une réponse aux besoins profonds de notre époque ? Et surtout : qu’est-ce qui fait la différence entre suivre une formation et faire de la sonothérapie une vocation ?
On s’inscrit rarement à une formation de sonothérapie comme on s’inscrit à une conférence sur LinkedIn. Il y a souvent une faille, une fatigue, une quête, parfois inconsciente. Certain·es viennent parce qu’ils ont traversé une rupture, un burn-out, une perte. D’autres parce qu’ils accompagnent déjà — thérapeutes, praticiens, enseignants — et qu’ils sentent bien que leurs outils ne suffisent plus. Mais tous ont un point commun :
Ils ressentent un appel à écouter autrement. À faire autrement. À être autrement. Et cet appel ne vient pas du mental. Il vient du corps.
De cette part de soi qui sait sans savoir pourquoi. Qui reconnaît dans la vibration une forme de vérité, d’apaisement, de réparation.
Une vraie formation en sonothérapie n’est pas là pour “enseigner des sons”. Elle est là pour aider à faire place au silence. Elle ne vous remplit pas de savoirs : elle vous désencombre. Elle ne vous apprend pas juste à “soigner l’autre” : elle vous aide à vous rencontrer vous-même. Et c’est dans cette rencontre que naît la posture juste. Celle du praticien présent, ancré, capable de tenir un espace d’accueil sans se perdre dedans. À l’École ESKAH, ce n’est pas qu’un programme. C’est un parcours. Une transmission vivante, incarnée, exigeante.
Apprendre à écouter. Apprendre à accompagner. Apprendre à transmettre. Le parcours en trois niveaux proposé par ESKAH — Technicien, Praticien, Expert — n’est pas un escalier à monter, c’est un chemin d’intégration. Chaque étape permet de :
– Développer la maîtrise technique (bols tibétains, gong, tambour, bols de cristal…)
– Approfondir la relation d’aide (écoute, intuition, posture, gestion des émotions)
– Créer sa propre signature vibratoire (protocole personnalisé, présence, voix…)
Et entre chaque étape, il y a un temps d’expérience, de pratique, de validation.Parce qu’on ne devient pas praticien en recopiant un protocole : on le devient en habitants ses gestes, ses silences, ses vibrations.
Beaucoup de ceux qui commencent une formation ne savent pas encore s’ils en feront leur métier. Et ce n’est pas grave.
La vocation, ce n’est pas un projet business. C’est une manière d’être au monde. Certain·es se contenteront d’intégrer quelques éléments dans leur quotidien. D’autres découvriront, en cours de route, qu’ils veulent aller plus loin. Qu’ils portent quelque chose. Un soin. Un message. Un espace pour les autres. Et c’est là que la transmission prend tout son sens : former des praticiens autonomes, responsables, et profondément incarnés.
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